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Le plessage : Tisser des barrières naturelles / Hedgelaying & weaving

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Le plessage est une méthode ancienne de protection du bétail, de sécurisation des champs et de fourniture d’un habitat de végétal naturel depuis des siècles. Je ne suis en aucun cas un expert au plessage, mais j’ai pu utiliser notre ancien talus comme base pour une barrière et pour créer un habitat de végétale naturelle.

Les arbres du talus d’origine à La Rabine étaient principalement des ormes, des chênes, des tilleuls, des châtaignes avec quelques pins et un if. Malheureusement, à cause de la graphiose, aussi nommée « maladie hollandaise de l’orme », les ormes ont dû être abattus avec l’accord de notre mairie, car notre talus est protégé. Il est intéressant de voir cependant que de nouvelles pousses latérales se sont développées à partir des souches d’orme qui jusqu’à présent semblent saines et exemptes de maladies.
J’ai également abattu les pins, car ils n’étaient plus des spécimens intéressants et dans les trous j’ai replanté des ifs, des noisetiers, des cerises sauvages, des aubépines et un sycomore.

L’intérêt de beaucoup de ces arbres est qu’ils peuvent être entraînés à « se coucher », c’est-à-dire qu’ils se plieront généralement sans se casser, ou peuvent être légèrement entaillés en laissant un petit bout d’écorce vivant sur le dessous lorsqu’ils sont « couchés ».

Une personne expérimentée du plessage pourrait entailler une jeune tige d’environ 2 ou 3 mètres de haut en laissant un morceau d’écorce intacte, poser la tige et la tisser en une barrière substantielle qui continuerait de croître et de produire des feuilles. Je ne suis pas de cette norme mais si vous entaillez des branches comme photo 1 et photo 1a, ici une branche de tilleul a été arrimée, a pris racine et devient un nouvel arbre.


Les noisetiers sont très bons pour créer les clôtures, car les tiges sont très flexibles et se plient facilement comme sur la photo 2. Ils peuvent être tissés entre des troncs d’arbres existants ou entre des piquets qui ont été enfoncés dans le sol. Ils font une très bonne barrière et un excellent refuge pour la faune toute l’année.
Photo 2_Hazels for fencing
Photo 2_Hazels for fencing

La barrière le long du talus nécessite un entretien régulier et je coupe généralement les nouvelles croissances deux fois par an avant et après la période de nidification des oiseaux.

Une autre bonne utilisation des noisetiers taillés (ne prenez pas plus d’un tiers des tiges matures des selles de noisetier une fois tous les sept ans, voir photo 3), le sycomore, le frêne et l’orme sont de fournir des piquets, des tuteurs et des supports généraux pour une utilisation autour du jardin comme sur la photo 4.
Si vous faites pousser des saules comme buissons et que vous les taillez chaque printemps afin d’avoir les tiges jaunes pour la couleur d’hiver et d’avoir des cornouillers colorés, pourquoi ne pas essayer quelques projets de tissage. Voici quelques exemples que nous avons créés en 2013. Ils ont assez bien duré environ 5 ans mais doivent maintenant être totalement renouvelés!

Hedgelaying: Weaving Natural Barriers
Hedgelaying has been a normal method of protecting livestock, keeping land secure and providing a wildlife habitat for centuries. I am not a hedge-layer by any means but I have been able to use our old ‘talus’ (an ancient raised tree line) as a basis for a barrier and to create an extra wildlife habitat.

The trees in the original talus were principally elms, oaks, limes, sweet chestnuts with a few pines and a yew tree. Sadly, because of Dutch Elm Disease, the elms had to be cut down with the agreement of our Mairie as our talus is protected. It is interesting to see however, that new side shoots have grown from the elm tree stumps which so far appear to be healthy and disease free.
I also took down the pines as they were no longer interesting specimens and have replanted the gaps with yews, hazels, wild cherries, hawthorns and a sycamore.

The beauty of many of these trees is that they can be trained to ‘lie down’ i.e. that they will generally bend with out breaking, or can be slightly cut through leaving a sliver of bark on the underside when they are laid down.

An experienced hedge-layer could slash a young stem of perhaps 2 or 3 metres high leaving a piece of bark intact, lay the stem down and weave it into a substantial barrier that would continue to grow and produce leaves. I am not of that standard but if you lay branches down as photo 1 and photo 1a, here a lime branch has been pegged down, has rooted and is on the way to becoming a new tree.


Hazel trees are very good for fencing as the stems are very pliable and are easily bent into shape as in photo 2. They can be woven in between existing tree trunks or stakes that have been driven into the ground. They make a very good barrier fence and an excellent refuge for wildlife all year round.
Photo 2_Hazels for fencing
Photo 2_Hazels for fencing

The barrier along the talus does need regular maintenance and I usually cut back the new growth twice a year before and after the birds nesting period.

Another good use of coppiced hazels (take no more than one third of the mature stems from the hazel stool once every seven years, see photo 3), sycamore, ash and elm is to provide stakes, bean-sticks and general supports for use around the garden as in photo 4.
If you grow willow trees as bushes and prune them every spring in order to have the yellow stems for winter colour and have some colourful dogwoods, why not try some weaving projects. Here are some examples that we created in 2013. They lasted quite well for about 5 years but now need totally renewing!

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